After excavating the King’s and the Queens’ funerary complexes of the necropolis of King Pepy I, the Mission archéologique franco-suisse de Saqqara has recently redirected its archaeological work on the remains of the mastabas of the élite buried here. The presentation will focus on the new evidence after the discovery and excavation of the mastaba of famous Weni, during campaigns 2022 and 2024.

 © Excavating the mastaba of Weni the elder
(© MAFS- Ph. Collombert)

Depuis 2012, la mission franco-anglaise à Hatnoub (Ifao, Université de Liverpool) étudie les carrières d’albâtre calcite du plateau d’Hatnoub, situé en Moyenne Égypte, dans le proche désert oriental, et plus particulièrement la plus remarquable d’entre elles, la carrière P. Celle-ci est réputée dans le milieu égyptologique pour la soixantaine d’inscriptions rupestres laissées par les membres des expéditions envoyées sur ce site pour en extraire la « pierre d’Hatnoub ». Outre ce précieux matériel épigraphique, la carrière P a également révélé un potentiel archéologique de premier ordre, mais longtemps sous-exploité. Celle-ci se trouve en effet au centre d’un vaste réseau de carrières, de voies et de centaines d’établissements, tels que des cabanes, des ateliers, des structures cultuelles et des bâtiments administratifs, dont la période d’occupation principale s’étendait du IIIe au IIe millénaire. Après 9 saisons, dont la dernière s’est achevée en novembre dernier, la mission a livré d’importants résultats : un nombre considérablement accru d’inscriptions (plus de 200 à ce jour), un ensemble administratif de grande ampleur et un système de transport de blocs exceptionnel qui apporte de nouvelles données importantes pour l’histoire de la construction.

Vue du site (© Ifao – Y. Gourdon)

In 2022, two successive excavation campaigns by the Egyptian-German mission, led by Dietrich Raue and Aiman Ashmawy, focused on the area surrounding the museum of Matariya, which collects the monumental pieces discovered on the archaeological site of Heliopolis around the obelisk of Senusret I. These excavations unearthed the massive limestone block foundations of a Late Period temple, as well as a limestone pavement that once covered the temple forecourt. A preserved part of this pavement to the south of the obelisk of Senusret I revealed a deposit of fragments of statues and cult objects from the Middle and New Kingdoms, buried in the Late Period. The fragments belong almost exclusively to the heads of sphinxes, which seem to have been ritually broken and burnt before being buried, perhaps reflecting a practice of deactivating the statues accompanying their decapitation before the reuse of their bodies.

Head of a 13th dynasty sphinx in context
(© Egyptian-German mission at Heliopolis, S. Connor)